Anéanti par le décès de sa femme, qu'il adore, John Wick passe ses journées à regarder un enregistrement de celle-ci, à retaper sa Ford Mustang de 1969, et à s'occuper d'unepetite chienne nommée Daisy, dernier cadeau de sa femme. Ancien homme de main, John pourrait faire son deuil au calme, mais c'est compter sans un certain Iosef qui convoite la Mustang. Seulement voilà, John refuse de la lui vendre : en représaille, le malfrat et deux de ses accolytes s'introduisent chez John pour voler la Mustang et tuer sauvagement Daisy…
Choqué et remonté, John piste Iosef jusqu’à New York où un ancien contact lui apprend que celui-ci est le fils unique d’un grand patron de la pègre, Viggo Tarasof. La rumeur se répand rapidement dans le milieu : le légendaire tueur cherche Iosef. Viggo met à prix la tête de John : quiconque l’abattra touchera une énorme récompense. John a désormais tous les assassins de New York aux trousses.
*****
Les réalisateurs signent là un pur film d'action au scénario certes peu épais et un peu convenu mais qui se laisse très bien voir grâce à une mise en scène très efficace et fluide, une cohérence et un rythme soutenu jusqu'au bout.
Cette affaire de vengence nous entraine très rapidement et c'est sûr que le look du héros, la musique et la Mustang donnent le ton (bon oui, j'avoue, aussi en grande partie par la bouille de la petite chienne Daisy), cependant, on ne va pas se mentir, le gros casting y est aussi pour quelque chose : Au côtés de Keanu Reeves, on retrouve entre autre un Michael Nyqvist (le Mikael Blomqvist de "Millenium" - version suédoise) quasi méconnaissable dans le rôle du parrain russe, deux échappés de séries TV - Alfie Allen (Game of Throne) et Bridget Moynahan (Blue Bloods), et enfin le trop rare Wilhem Dafoe ....
Bref, vous l'aurez compris, "John Wick" est un gros film d'action qui dépote et qui remplit le contrat : raconter une histoire, retenir l'attention des spectateurs, et en plus, proposer quelques petits moments "mignoneries" .
.