l'histoire : Qui glisse des annonces incompréhensibles dans la boîte à messages de Joss Le Guen, ancien marin, reconverti en Crieur public de la place Edgar- Quinet ? Est-ce l’oeuvre d’un fou ? D’un maniaque ? Ou encore d’un pervers impuissant qui cherche à établir son pouvoir en enfonçant l’homme de la rue dans son inculture crasse ? Un retraité lettré, “conseiller en choses de la vie”, et le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg trouvent ces messages souterrains, putrides et dangereux. Et pour cause. Ce sont des annonces de mort, de destruction générale, de catastrophe : elles annoncent la peste. Lorsque d’étranges signes tracés à la peinture noire font leur apparition sur des portes d’appartements, le dispositif est en place. Le cauchemar peut commencer.
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Titulaire d'un doctorat d'histoire sur la peste au Moyen Âge, Fred Vargas y trouve la matière première pour nous proposer ce polar qui ne nous lâche pas une seconde.
La raison ? L'auteure brosse dans son ouvrage une galerie de personnages aussi atypiques qu'attachants, imparfaits, avec une gouaille qu'on ne trouve nulle part ailleurs, un style et une plume qui sont désormais sa marque de fabrique.
Pour ma part, "Pars vite et reviens tard" est le premier roman que j'ai pu lire de Mme Vargas, et dès lors, j'ai enchainé la lecture de ses autres productions. Vargas addicted ? oui, je ne le nie pas, et je suis irrécupérable :-)